Cette montre culte des années 60 revient sur le devant de la scène — et les collectionneurs se l’arrachent
Dessiné par un jeune Gérald Genta pour Universal Genève, le modèle Polerouter a marqué l’histoire de l’horlogerie. Longtemps oublié, il renaît aujourd’hui dans le cœur des passionnés, porté par la vague vintage et la recherche d’authenticité. Voici pourquoi cette montre redevient incontournable.
Une icône née dans l’âge d’or horloger
Au milieu des années 50, Universal Genève lance la Polerouter, une montre imaginée par Gérald Genta à seulement 23 ans.
Conçue pour les pilotes de la Scandinavian Airlines (SAS) qui survolaient le pôle Nord, elle célèbre la précision suisse et le goût du voyage.
Dans les années 60, son design élégant et son mouvement micro-rotor en ont fait un symbole d’élégance fonctionnelle.
La Polerouter incarne cette époque où la montre mécanique était à la fois outil et bijou.
Le charme du vintage authentique
Cadran bombé, aiguilles dauphines, logo ailé : chaque détail raconte une époque révolue.
Aujourd’hui, les collectionneurs apprécient la patine unique de chaque exemplaire et la robustesse de son calibre Universal 215.
Cette authenticité, loin des productions industrielles modernes, séduit une nouvelle génération de passionnés.
Une cote en forte hausse
Le marché du vintage a redonné vie à la Polerouter :
- les versions acier en bon état se négocient autour de 1200 à 2000 €,
- les versions De Luxe ou plaquées or dépassent souvent 3000 €,
- les modèles rares signés “Genta” ou “Sub” peuvent atteindre 5000 € et plus.
Ces chiffres proviennent de ventes récentes sur Chrono24, forums et maisons d’enchères spécialisées.
L’héritage qui inspire les marques d’aujourd’hui
Des maisons contemporaines comme Baltic, Serica ou Christopher Ward s’inspirent clairement de la Polerouter : finesse, sobriété, cadrans bombés, charme rétro.
Dans un monde saturé d’écrans, cette simplicité mécanique représente un retour à l’essentiel.
“La Polerouter, c’est une montre qui ne cherche pas à impressionner, mais à durer”, résume un collectionneur genevois.
En résumé
Née dans les années 50 et star des années 60, la Polerouter traverse le temps sans perdre de sa beauté.
Entre élégance, histoire et accessibilité relative, elle prouve qu’une montre n’a pas besoin d’être moderne pour séduire — il suffit qu’elle ait une âme.
Petite confidence : la marque vit sa renaissance sous le pavillon d’une autre très grande marque qui commence par un B.
